Édith de La HÉRONNIÈRE

LA HERONNIERE

L’œuvre d’Édith de la Héronnière s’est imposée jusqu’à présent à travers deux genres littéraires : le récit de voyage avec deux textes magnifiques : La Ballade des pèlerins, paru au Mercure de France en 1993, et Du volcan au chaos, journal sicilien, paru chez Pygmalion l’année dernière ; l’essai, avec Vézelay, l’esprit du lieu, paru chez Pygmalion en 2000, et Teilhard de Chardin, une mystique de la traversée, paru chez Pygmalion en 1999 et réédité cet automne dans la collection Spiritualités vivantes, d’Albin Michel.

Édith de la Héronnière est née à Paris le 7 octobre 1946.

Après des études de philosophie à la Sorbonne, sanctionnées par un doctorat sur « Le difficile et l’impossible » sous la direction du Professeur Jankélévitch (1973), elle s’installe à Vézelay, dans l’Yonne, où elle exerce divers métiers : correspondante de presse, secrétaire médicale, employée de librairie, chercheuse de champignons, tout en menant divers travaux éditoriaux, notamment comme lectrice pour les éditions du Seuil.

Elle est pendant plusieurs années la secrétaire de Maurice Clavel, jusqu’au jour où, en 1977, avec trois amis nord-américains, elle part à pied de Vézelay pour accomplir le pèlerinage de Compostelle. Ce voyage marque le commencement d’un projet littéraire dont la première étape est la publication de La Ballade des pèlerins par le Mercure de France, en 1993.

Les années qui vont de 1981 à 2001 sont marquées par plusieurs séjours aux états-Unis, de très fréquents séjours à Rome, des voyages en Sicile, en Chine, en Inde. À Naples où il demeure, elle rencontre l’écrivain polonais Gustaw Herling. Avec lui elle réalise un long entretien sur le mal qui paraît au Seuil en 1999.

OUVRAGES PUBLIÉS AUX ÉDITIONS ARFUYEN

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