François CHENG

CHENG

 

La réputation de François Cheng a été établie par la très large audience de ses deux romans Le Dit de Tianyi (Albin Michel, 1998), prix Femina, et L’éternité n’est pas de trop (Albin Michel, 2002). Il est connu aussi pour ses superbes études sur la peinture chinoise, parues chez Phébus : L’espace du rêve – mille ans de peinture chinoise (1980), Chu Ta – le génie du trait (1986), Shitao – la saveur du monde (1998) et D’où jaillit le chant (2000).

Mais son succès est dû surtout à l’exceptionnel rayonnement de sa personnalité, tel que le manifeste un livre aussi personnel que ses Dialogues. On se rappelle le succès considérable de l’hommage qui lui a été rendu par la Maison de la Poésie en novembre 2001 : 25 soirées, avec une affluence record. C’était la première fois qu’un tel cycle était consacré à un poète vivant.

François Cheng a été l’un des trois écrivains qui ont participé à la soirée donnée en l’honneur des Éditions Arfuyen à la Maison des Écrivains en octobre 2002, aux côtés de Silvia Baron Supervielle et Alain Suied.

François Cheng est né en 1929, d’une famille de lettrés, au sud de la Chine centrale. En 1949, il reçoit une bourse pour poursuivre ses études en France. La même année a lieu le changement de régime en Chine : il ne rentrera pas dans son pays.

Pendant plus de dix ans, il mène à Paris une vie précaire, sans diplôme valable et sans travail fixe.

En 1968, il présente une maîtrise sur le poète Tang Zhang Ruoxu, remarquée notamment par Roland Barthes et par Julia Kristeva. François Cheng entre alors progressivement en contact avec les acteurs les plus en vue du monde intellectuel. C’est ainsi qu’il sera amené notamment à travailler avec Jacques Lacan et Henri Maldiney.

François Cheng vit à Paris.

OUVRAGES PUBLIÉS AUX ÉDITIONS ARFUYEN

Le long d’un amour

Qui dira notre nuit