Jean-Claude Walter est l’auteur d’une œuvre de haute exigence et d’une remarquable diversité, qui va du roman (L’évêque musclé, chez Flammarion, 1968) à l’essai (Léon-Paul Fargue ou l’homme en proie à la ville, chez Gallimard, 1973), de la poésie (Le Sismographe appliqué, chez Flammarion, 1966) à l’autobiographie (Les étincelles noires, Une enfance alsacienne). Des Poèmes des bords du Rhin (1972) jusqu’aux Dialogues d’Ombre (1996), il a publié chez Rougerie sept recueils de poèmes.
Né en 1940, Jean-Claude Walter a toujours vécu en Alsace. À Thannenkirch, dans le Haut-Rhin, où il fréquente l’école. À Strasbourg, élève au lycée Fustel de Coulanges, puis étudiant à la Faculté des Lettres. Nommé au lycée, puis au collège de Haguenau, dans le Bas-Rhin, il s’y installe avec sa femme et ses deux enfants. Il y habite aujourd’hui encore, dans un retrait volontaire du milieu éditorial et littéraire.
Jean-Claude Walter a fait ses débuts avec un récit sur sur son enfance, Bois de sapin, écrit à quinze ans. Premiers poèmes à dix sept ans, dans la revue de Jacques Brenner, les Cahiers des Saisons, à Paris. Il commence à travailler sur l’œuvre de Fargue, point de départ de Léon-Paul Fargue ou l’homme en proie à la ville, publié par Raymond Queneau chez Gallimard en 1973.
À Strasbourg, ses rencontres avec le poète Maxime Alexandre, Guy Demerson et Jean Gaulmier sont déterminantes. Longues amitiés avec le peintre Camille Hirtz, le graveur Erwin Heyn, les écrivains Guy Heitz et Alfred Kern, le plasticien Jean Claus. Trente ans de compagnonnage avec l’éditeur René Rougerie.
Du Sismographe appliqué aux Étincelles noires, il a signé une quinzaine de livres. Ses textes sont traduits en anglais, allemand, italien. Prix Charles Vildrac et, en Italie, prix Cesare Pavese.
Aux côtés notamment de Claude Vigée, Alfred Kern et Jean-Paul Klée, Jean-Claude Walter a participé à la traduction des deux volumes de l’Œuvre poétique de Nathan Katz, publiée par Arfuyen en 2001 et 2003.
OUVRAGES PUBLIÉS AUX ÉDITIONS ARFUYEN