Henri MESCHONNIC

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(1932 – 2009)

 

Henri Meschonnic est surtout connu pour son travail de philosophe et de linguiste. Citons : Le langage Heidegger (1990) ; L’utopie du Juif (2001) ; Spinoza poème de la pensée (2002) ; Un coup de Bible dans la philosophie (2004) ; Le nom de notre ignorance, la Dame d’Auxerre (2006) ; Dans le bois de la langue (2008) ; Pour sortir du postmoderne (2009).

En linguistique : Pour la poétique, qui comporte cinq volumes : I – Pour la poétique, II – Epistémologie de l’écriture, Poétique de la traduction, III – Une parole écriture, IV – Écrire Hugo,V – Poésie sans réponse (Gallimard, 1970 à 1978).

Dans le domaine de la traduction, Henri Meschonnic a entrepris une nouvelle et magistrale traduction de la Bible dont on rappellera les derniers volumes parus chez Desclée de Brouwer : Gloires, traduction des psaumes (2001) ; Au commencement, traduction de la Genèse (2002) ; Les Noms, suivi de l’Exode (2003) ; Et il a appelé, traduction du Lévitique (2005) ; Dans le désert, traduction des Nombres (2008).

Mais Henri Meschonnic est également – et peut-être surtout – l’auteur d’une œuvre personnelle de première importance : nourrie de ses recherches théoriques, elle frappe par une écriture libre et inspirée. On citera : Dans nos recommencements (Gallimard, 1976), Voyageurs de la voix (Verdier, 1985) et Je n’ai pas tout entendu (Dumerchez, 2000). L’ensemble de ses derniers recueils de poèmes a été publié aux Éditions Arfuyen. Un numéro spécial a été consacré par la revue Faire Part à l’œuvre de Henri Meschonnic sous le titre Le poème Meschonnic.

Henri Meschonnic est né en 1932 à Paris, de parents juifs russes venus de Bessarabie en 1924. Il y a ensuite la guerre et la traque. Puis des études de lettres.

Un passage de huit mois dans la guerre d’Algérie en 1960. Premiers poèmes dans Europe en 1962 : Poèmes d’Algérie.

Linguiste, il enseigne à l’université de Lille de 1963 à 1968, puis, de 1969 à 1997, à Paris 8.

Henri Meschonnic a reçu en 1986 le prix Mallarmé pour Voyageurs de la voix. Il est membre de l’Académie Mallarmé depuis 1987. Il a été distingué par le Prix Jean Arp de Littérature Francophone qui lui a été remis à Strasbourg dans le cadre des premières Rencontres Européennes de Littérature en mars 2006.

Il est mort le 8 avril 2009.

OUVRAGES PUBLIÉS AUX ÉDITIONS ARFUYEN

Puisque je suis ce buisson

Tout entier visage 

Et la terre coule

De monde en monde

Demain dessus demain dessous

L’obscur travaille

Le sacré, le divin, le religieux

Infiniment à venir