Herman MELVILLE

Herman Melville (1819-1891) ecrivain americain vers 1870
(1819 – 1891)

 

Né en 1819 à Pearl Street, au sud-est de Manhattan (New York),Herman Melville est le troisième de huit enfants d’Allan Melvill (sans « e ») et de Maria Gansevoort. Ses aïeux sont, du côté de son père, des commerçants écossais et, du côté de sa mère, des patriciens d’origine néerlandaise.

Allan Melvill, qui importe de France des « nouveautés », est frappé de plein fouet par la concurrence britannique et c’est son beau-père qui devient le soutien financier de la famille. Allan Melvill mourra le d’une pneumonie en 1832. Herman et son frère aîné quittent le collège et ce dernier devient à treize ans employé à la New York State Bank, dont son oncle maternel est administrateur.

Deux ans plus tard, Herman part chez un autre oncle, qui possède une ferme dans le Massachusetts. Il revient à Albany au début de 1835 et s’inscrit au lycée classique.

En 1837, son grand-père Gansevoort fait faillite. Herman enseigne quelque temps comme instituteur dans une école de campagne. En 1839, il s’engage comme mousse à bord d’un navire marchand en partance pour Liverpool. Puis il parcourt la frontière occidentale et descend peut-être le Mississippi.

À la fin de 1840, il s’inscrit sur un trois-mâts baleinier et parcourt le Pacifique. Il déserte en juillet 1842, avec un de ses compagnons d’infortune.

Il rejoint Tahiti, où il est arrêté pour mutinerie, et rejoint Moorea, puis Hawaii. Il travaille un temps comme commis chez un marchand, puis s’engage comme simple matelot sur un navire de guerre américain qui débarque à Boston en 1844.

Ces années d’aventures sont la matière de ses deux premiers romans, Taïpi et Omoo. Publié à Londres en 1846, le premier devient immédiatement un bestseller. Mardi (1849) roman non autobiographique est en revanche un échec. Avec Redburn et Vareuse blanche, Melville renoue avec l’autobiographie.

En août 1850,il rencontre Nathaniel Hawthorne avec qui il se lie d’une forte amitié. Melville s’endette pour acheter une vieille ferme près de la propriété de son ami. Sous la pression de ses créanciers il publie avec succès en Angleterre The Whale (1851), qui paraît aux USA sous le titre de Moby Dick et rencontre l’hostilité des critiques. Pour se renflouer, Melville se fait conférencier, tente d’obtenir un poste de consul, puis, en désespoir de cause, accepte un poste d’inspecteur des douanes de la ville de New York qu’il occupera pendant 19 ans. Il écrit un long poème épique, Clarel (1876) qui est un nouvel échec. Deux autres recueils, John Marr (1888) et Timoleon (1891), auront des éditions confidentielles.

Il reprend un de ses poèmes, en fait une nouvelle, puis un roman auquel il travaillera presque jusqu’à sa mort, en septembre 1891 à New York. Ce roman ne paraîtra qu’en 1924, sous le titre Billy Budd, Sailor.

OUVRAGES PUBLIÉS AUX ÉDITIONS ARFUYEN

Ainsi parlait Herman Melville