Au bras des ombres

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Image de couverture de Jacques Brault

L’ouvrage, qui mêle longs poèmes, proses courtes et textes proches du haïku, est divisé en quatre parties : Temps invariable, Naissance des nuages, Au bras des ombres, Folie de l’eau, Utopiques.

Jacques Brault présentait ainsi, en 1986, le recueil de son œuvre poétique : « Mémoire du pays mythique et fraternité au-delà de la mort, amour et vie quotidienne, déperdition des signes et recouvrance de l’instant-plaisir, autant de haltes qui jalonnent la marche d’un solitaire, émigré dans la foule. »

« Nous sommes au monde, et le monde n’existe pas, sauf comme image. Chaque matin nous saluons notre naissance à l’impossible. Être, ne pas être, dès lors se confondent. Façon de sauver les apparences, de les garder d’une profondeur trompeuse : poésie. »

La tonalité de l’œuvre de Jacques Brault, unique et attachante par un singulier mélange de douceur et d’angoisse, de tendresse et d’âpreté, évoquera pour le lecteur français les voix de Philippe Jaccottet ou de Georges Perros, de Katherine Mansfield ou de Emily Dickinson, de Fernando Pessoa ou de Jorge Luis Borges, ceux-là mêmes qui constituent les identités multiples de l’écrivain anonyme auquel son merveilleux essai Au fond du jardin rend un vibrant hommage.

Coll. Les Cahiers d'Arfuyen – 1997 – ISBN 978-2-908-82554-1 – 10,67 €