Dieu d’ombre est un texte essentiel dans l’œuvre de Roger Munier : pour la première fois il centre sa méditation sur un thème omniprésent dans son travail, celui de Dieu. Un dieu énigmatique, mais proche. Un dieu vivant et souffrant.
Comme dans L’instant ou Le moins du monde, la méditation de Roger Munier prend la forme de fragments qui tiennent à la fois de l’aphorisme et du poème (comme chez Héraclite, Silesius ou Porchia que Munier a tous trois traduits).
On se bornera à citer ici le dernier de ces fragments : « Dieu ressuscite, certes, mais avec ses plaies. Tel est , tel sera désormais dans l’éternel son corps divin. »
Le texte a été achevé d’écrire au Lyaumont, où Roger Munier s’est retiré, au pied des Vosges) à la Toussaint 1994.
Coll. Les Cahiers d'Arfuyen – ISBN 978-2-908-82543-5 – 9,91 €