Traduit du sanskrit et présenté par Alain Porte – BILINGUE
Dans sa magnifique Initiation à la spiritualité des Upanishads, le Père Henri Le Saux souligne l’importance spirituelle exceptionnelle de ces textes : « Les Upanishads, écrit-il, font partie du trésor religieux et spirituel de l’humanité. » Le P. André Gozier a fait ressortir ce lien profond qui unissait le grand spirituel bénédictin aux textes fondateurs de l’hindouisme dans son ouvrage Henri Le Saux, un moine chrétien à l’écoute des Upanishads (Arfuyen, 2008).
Comme Henri Le Saux, il faut souligner la grande qualité littéraire de ces textes, souvent de forme poétique, par leur vivacité, leur vigueur et leur concision. Pourtant quelles traductions avons-nous des Upanishads ? Ne mentionnons pas les nombreuses traductions réalisées à partir de traductions anglaises. Presque toujours rendues en prose, souvent obscures voire indigestes, les éditions savantes actuellement disponibles nous ont semblé devoir être complétées par une traduction visant autant à la vérité spirituelle et à la beauté littéraire qu’à l’exactitude philologique.
C’est dans les Upanishads les plus anciennes, que l’on peut le mieux saisir leur intuition spirituelle à sa source mais aussi goûter la forme poétique qui s’y accorde. D’oû le parti-pris du présent ouvrage de privilégier trois textes parmi les plus anciens de cette littérature et présentant la particularité d’être presque entièrement écrits en vers la Ishâ Upanishad, la Kena Upanishad et la Katha Upanishad.
Ces textes font tous trois partie des quatorze Upanishads principales, composées en sanscrit entre 600 et 300 av. J.-C. et intégrées dans la troisième division des vélo.
Alain Porte a publié de nombreuses traductions du sanscrit. Parmi les plus récentes : La Baghavad Gîtâ (Ed.. Arlea, 1995) et La vague de béatitude (éd. du Bois d’Orlon, 1998).
Coll. Ivoire – 2000 – ISBN 978-2-908-82576-3 – 16,77 €