Traduit du turc par Gérard Pfister en collaboration avec l’auteur – BILINGUE
Né à Istanbul en 1915, auteur de romans d’essais et de pièces de théâtre, chroniqueur dans la grand journal progressiste Cumhurriyet, Melih Cevdet Anday est avec ses amis Orhan Veli et Oktaï Rifat l’un des principaux artisans du renouveau de la poésie turque moderne.
« Quand je serai mort personne ne voudra croire / Que dans le temps moi aussi / Comme eux je voyais j’entendais. / Pas même ceux qui lisent Yunus / Ne voudront croire que ma langue parlait / Et mes photos je doute fort qu’elles prouvent quelque chose // Mais ceux qui me voyaient / Descendre de bateau ou monter sur le tram / Ou ceux qui se rappellent comment j’ôtais mon chapeau / Pas possible ceux-là ne nieront pas que j’aie vécu.»
Trente poèmes traduits du turc par Gérard Pfister en collaboration avec l’auteur.
Coll. Les Cahiers d'Arfuyen – 1981