Le long d’un amour

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Image de couverture de François Cheng

« Un seul regard reprend tous les regards / Un seul mot libère tous les échos / Un seul geste rompt l’unique fièvre / Un seul geste rouvre toutes les veines // Nul sang n’est perdu nulle chair vaine ».

C’est sur ce poème que s’ouvre le recueil, longue méditation sur l’amour humain et sa signification spirituelle.

Chacun y reconnaîtra ce timbre de voix humble et puissant, tremblant et imperturbable, qui parcourt l’œuvre entière de cet étrange taoïste, si différent et si proche de nous, en qui bien des lecteurs aujourd’hui se reconnaissent.

Citons un des textes récents de ce livre : « L’Être n’est-il pas cette musique / Qui depuis l’origine / cherche à se faite entendre / Qui attend / chaque instant de chaque jour / et chaque jour de toute vie / Que la main sache enfin toucher la lyre. »

♦♦♦   Lire l’article de Gérard Bocholier

Coll. Les Cahiers d'Arfuyen – 2003 – ISBN 978-2-845-90025-7 – 13,5 €