L’altare di Isenheim
Traduit de l’italien par Gérard Pfister – BILINGUE
« Le polyptique de Grünewald me fit une impression si forte qu’il me semblait ne pouvoir en soutenir la vue (…) Il avait ébranlé en moi quelque chose que je devais rééquilibrer » (Margherita Guidacci).
Dans sa rencontre avec les cauchemars du peintre rhénan, la méditation fiévreuse de Margherita Guidacci sur la souffrance et sur la mort atteint à sa lus haute intensité.
« Et comme lui nous tendons / vers le ciel notre regard, y cherchant / de tous côtés une réponse / si difficile à lire. »
Douze regards sur le chef d’oeuvre de Mathias Grünewald conservé au Musée Unterlinden de Colmar, réalisé entre 1512 et 1516 pour l’Ordre hospitalier des Antonins à la demande de leur supérieur d’Issenheim, Guido Guersi.
Sans doute suspect de sympathies luthériennes ou de participation à la Guerre des Paysans, Grünewald, chassé de la cour des évêques de Mayence en 1526, mènera une vie pauvre et errante et mourra de la peste deux ans plus tard.
♦♦♦ Lire l’article de Jean-Yves Masson
Coll. Les Cahiers d'Arfuyen – ISBN 978-2-903-94125-3 – 7,62 €