Traduit du chinois par Dominique Hoizey – BILINGUE
« Wu écrasé Gou Jian revint en son royaume de Yue / Ses fidèles compagnons rentrèrent chez eux couverts de brocarts / Le palais débordait de vie les beautés fleurissaient / Aujourd’hui seules quelques perdrix volent dans le ciel » (Visitant les vestiges de Yue).
Né en 701 près de l’actuelle Tokmak, mort en 762 sur le chemin qui le ramenait de l »exil, Li Po, épris de nature et de solitude, imprégné d’humanites confucéennes et de mystique taoïste, mais aussi homme de cour et d’intrigues politiques, reste le modèle achevé des grands lettrés de cette dynastie Tang qui represente l’âge d’or de la poésie chinoise.
La première traduction française d’un choix significatif de textes de Li Po a été publiée dans l’anthologie de Hervey de Saint-Denis intitulée Poésies de l’époque Thang (rééditée par les éditions Champs libre, Paris, 1977).
Des traductions de poèmes de Li Po figurent dans la plupart des anthologies de la poésie chinoise publiées depuis lors parmi lesquelles il faut citer celle publiée sous la direction de Paul Demiéville (Gallimard, Paris, 1962). On pourra se reporter également à l’ouvrage de François Cheng, L’écriture poétique chinoise (Le Seuil, Paris, 1977).
Coll. Les Cahiers d'Arfuyen – ISBN 2903941130