Trois nouveaux poèmes de la Bhagavad Gîtâ

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Traduit du sanskrit et présenté par Alain Porte – BILINGUE 

Un an après avoir donné sa traduction des Trois Upanishad (bilingue sanskrit-français), Alain Porte présente (également en version bilingue) un texte extraordinaire et très peu connu de la grande tradition spirituelle indienne : l’Uttara Gîtâ, c’est-à-dire textuellement Le Chant Ultime.

Vingt ans après leur première rencontre, les deux personnages centraux de la Baghavad Gîtâ se retrouvent face à face Arjuna, le valeureux guerrier, et le dieu Krishna qui répond à ses questions sur le sens ultime de notre vie.

Long chant dialogué de sept-cent vers, la Bhagavad Gîtâ (qui veut dire en sanskrit Le Chant du Divin Seigneur) comprend dix-huit poèmes correspondant aux chapitres XXV à XLII du Livre VI du Mahâbhârata, la grande épopée de l’Inde ancienne.

La composition de l’ensemble épique dont la Bhagavad Gîtâ fait partie s’étend sur six à sept siècles. L’enseignement de la Bhagavad Gîtâ présentant certaines analogies avec la Katha Upanishad ainsi qu’avec la Çvetâçvatara, sa composition pourrait dater des IIe et ler siècle avant notre ère.

On connaît les circonstances qui servent de cadre à la Bhagavad Gîtâ : avant de s’engager dans la bataille de Kurukshetra, le prince Arjuna, confronté à l’obligation de massacrer ses parents et amis, demande à Krishna de l’éclairer sur son devoir. Présentée sous forme dialoguée, l’enseignement du Divin Seigneur (Bhagavat) exalte le devoir accompli sans désir et sans attachement au fruit des actes. Véritable abrégé de la spiritualité hindoue, ce poème a exercé une influence littéraire et religieuse considérable et suscité d’innombrables commentaires et traductions.

Comme c’est le cas de la Bhagavad Gîtâ elle-même et de la plupart des grands textes de la tradition indienne, on ne connaît ni l auteur ni la date composition de l’Uttara Gîtâ. Ce qui la rend tout particulièrement remarquable est de se présenter comme une sorte de conclusion et de résumé de ce texte déjà extrêmement synthétique qu’est la Bhagavad Gîtâ .

Les trois poèmes qui composent ce Chant ultime nous présentent donc trois nouveaux dialogues entre Arjuna et Krishna : ce dernier est prié d’aller au fond de sa pensée et de livrer la vérité ultime de la vie humaine.

Alain Porte a publié de nombreuses traductions du sanskrit. Parmi les plus récentes : la Baghavad Gîtâ (éd. Arlea, 1995) et La vague de béatitude (éd. du Bois d’Orlon, 1998).  Il a publié en février 2000 aux Éditions Arfuyen Trois Upanishad : Îshâ, Kena, Katha.

Coll. Ivoire – 2001 – ISBN 978-2-908-82585-5 – 13,72 €