Drago JANCAR

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Drago Jancar, est né en 1948 à Maribor, dans une Slovénie alors englobée dans la «République fédérative socialiste de Yougoslavie ». Son père a été interné en camp de concentration pour faits de résistance contre l’occupant nazi. Dès ses études de droit, Jancar, rédacteur d’un journal étudiant, s’attire des difficultés de la part du régime.

En 1974, il est condamné à un an de prison pour « propagande en faveur de l’ennemi ». Entre 1978 et 1980, il travaille à Ljubljana pour des studios cinématographiques mais, là encore, se heurte à la censure.

Ce n’est qu’après la mort de Tito en 1980 qu’il peut donner libre cours à son œuvre. En 1987 Drago Jancar, est l’un des signataires du manifeste des intellectuels pour une Slovénie démocratique et indépendante. De 1987 à 1991, il prend une part de plus en plus active à la démocratisation de son pays en tant que Président du PEN Club de Slovénie.

Durant la guerre de Bosnie, il apporte publiquement son soutien aux Bosniaques et se rend à Sarajevo assiégée pour apporter des aides. Dans son « Rapport succinct sur une ville longtemps assiégée », il s’interroge sur le rôle des intellectuels dans les conflits ethniques ou nationaux. Il polémique sur ce sujet avec l’écrivain autrichien Peter Handke.

Il a obtenu en 1993 le plus prestigieux des prix littéraires slovènes, le prix Preseren, pour l’ensemble de son œuvre. Il a également reçu en 1994 le Prix européen de la nouvelle, en 1997 le Prix autrichien Jean Améry et en 2003 le Prix Herder. Son théâtre a été représenté dans de nombreux pays et est régulièrement joué en Slovénie.

Il a reçu en 2011 le lauréat du Prix Européen de Littérature pour l’ensemble de son œuvre.

OUVRAGES PUBLIÉS AUX ÉDITIONS ARFUYEN

Éthiopiques et autres nouvelles