RABI’A

RABI'A

(713 – 801)

 

Rabi’a serait née en l’an 95 de l’Hégire (713 après J.-C.). Issue d’une famille très pauvre, elle se serait très tôt retrouvée orpheline.

Vendue comme esclave, elle aurait été remise en liberté par son maître qui la découvrit un jour absorbée dans la prière et enveloppée de lumière. Selon d’autres sources, elle aurait été joueuse de flûte et prostituée.

Rabi’a se serait alors retirée dans le désert, puis à Basra (dans l’actuel Irak). Là, un petit cercle de disciples commence à se former autour d’elle. Sa renommée s’étend et les plus grands savants et politiques de son temps lui rendent visite dans sa misérable habitation.

Sa vie d’extrême ascétisme lui attire le respect de tous tandis que son enseignement, centré sur l’amour mystique et la communion avec Dieu, suscite étonnement et admiration.

Pour qui aime d’un tel amour, en effet, la recherche du Paradis, la crainte de l’Enfer, la vénération du Prophète perdent toute signification.

Rabi’a mourut à Basra, âgée de près de quatre-vingt dix ans, en l’an 185 de l’Hégire (801 après J.-C.).

Selon une tradition elle aurait été enterrée à Jérusalem, sur le Mont des Oliviers, et sa tombe serait devenue un lieu de pèlerinage.

OUVRAGES PUBLIÉS AUX ÉDITIONS ARFUYEN

Chants de la recluse