Le dévoilement

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Le dévoilement est composé de quatre parties : « La lumière et la peur », « Promenades au présent », « Le dévoilement » et « Dans la maison vivante ».

Hélène Péras définit clairement son propos par les deux citations portées en épigraphe du Dévoilement : « Celui que mes yeux regarderont ne sera pas un étranger » (Job, 19, 27). «Car la réalité de la terre ne demeure pas éternellement voilée » (Carl Gustav Jung).

Poésie de l’expérience spirituelle en même temps que travail d’éclaircissement intérieur non sans analogie avec l’activité de psychiatre et de psychanalyste de l’auteur : « Je demande à celui qui étouffe : / Quelles larmes avez-vous retenues ? / Quel impossible cri, / Depuis le meurtre de l’enfance,  / Mutile votre regard ? » (« Le voile »).

« Très lent, écrit Hélène Péras, est le travail de la lumière / très lentement se creuse la grotte de l’accueil » (« La veille »).

Le dévoilement est tout entier le témoignage de ce travail de la lumière dans notre âme, avec un souci extrême de justesse et de discrétion qui fait la qualité rare de l’émotion qui s’en dégage : « Exégèses secrètes, / Offrandes nécessaires, / Toujours plus dessaisies, / Le Seigneur du désert, / L’oublié, / Retient-Il chaque note / Qui tombe dans le gouffre ? » (« La veille »).

Hélène Péras a publié Résonances (1978) et La mémoire et la voix (1983). Elle a également donné dans le n° 21 de la revue Qui vive une suite de textes intitulée Ce qui demeure, accompagnée d’un dessin d’Anne-Marie Jaccottet.

Des extraits du présent recueil ont paru dans les revues Polyphonies, Sud, Poésie 92 et Udnie.

Coll. Les Cahiers d'Arfuyen – ISBN 978-2-908-82561-9 – 11,43 €