Vivre avant l’éveil

171

Postface de Margherita Guidacci

Traduit de l’américain  par W. English et G. Pfister –  BILINGUE

« N’approche de trop près la Maison d’une Rose – / Le Ravage d’une Brise / L’inondation de la Rosée / En font s’enfuir les murs – / N’essaie de lier le Papillon ; De gravir les Echelons de l’Extase, / Reposer dans l’insécurité / Voilà l’assurance de Joie. » (Vivre avant l’éveil)

Née en 1830 à Amherst (Massachussets), morte en 1886, Emily Dickinson n’a publié de son vivant aucun de ses textes. « Les poèmes d’Emily Dickinson; écrit Margherita Guidacci, sont la carte de son itinerarium mentis. »

C’est pour elle-même qu’elle écrit tout au long de sa vie, pour démêler ses rapports avec elle-même et avec l’Autre que soi, pour « vivre avant l’éveil », avant ce Jour de la Résurrection dans l’attente duquel, dès sa trentième année, elle résolut de ne plus jamais se vêtir que de blanc.

Parmi l’œuvre abondante d’Emily Dickinson, encore très peu traduite en français, les poèmes ici retenus sont ceux où s’exprime le plus fortement la méditation spirituelle qui est au centre même de son écriture.

Ils sont suivis d’un essai de Margherita Guidacci, Un pari sur l’invisible, traduit de l’italien par Gérard Pfister.

Coll. Les Cahiers d'Arfuyen – ISBN 978-2-903-94145-1 – 9,91 €