Georges BERNANOS

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(1888-1948)

Georges Bernanos est né le 20 février 1888 à Paris, d’un père tapissier-décorateur originaire de Lorraine, et d’une mère berrichonne. Il fréquente différents collèges religieux, puis est mis en internat à Aire-sur-la-Lys (Pas-de-Calais).

Après plusieurs échecs, il obtient son baccalauréat. Il obtient une licence en lettres et une licence en droit à Paris. Dès 1908, il s’inscrit aux Camelots du Roi et fait le coup de poing.

Réformé pour raison de santé, il s’engage en 1914  au 6e Dragons où il fera brillamment toute la guerre. En 1917, il se marie avec Jeanne Talbert d’Arc et devient inspecteur d’une compagnie d’assurances.

En 1926 son premier livre, Sous le soleil de Satan remportant un vif succès, il décide de vivre de sa plume. Suivent L’Imposture (1927), La Joie (1929), La Grande Peur des Bien-pensants (1931).

En juillet 1933, un accident de moto lui broie la jambe : il ne marchera plus qu’avec deux cannes. Il  emmène sa famille aux Baléares où la vie est moins chère et y écrit Le Journal d’un curé de campagne (1936), grand succès.

D’abord séduit par Franco, il fuit Palma dès mars 1937 et écrit les Grands Cimetières sous la lune (1938). Deux mois avant Munich, il s’exile pour le Brésil. Après des essais d’élevage, il s’installe à la Croix-des-Âmes et collabore à des journaux. Ses deux fils ont rejoint la France Libre.

Il ne consent à rentrer en France qu’après un télégramme de De Gaulle en juillet 1945. Il refuse l’Académie Française et la Légion d’honneur.

Fin 1947, il compose les Dialogues des Carmélites. Il meurt à l’hôpital américain de Neuilly le 5 juillet 1948.

OUVRAGES PUBLIÉS AUX ÉDITIONS ARFUYEN

Ainsi parlait Georges Bernanos