Grand connaisseur de la littérature espagnole, Jacques Ancet a notamment traduit Jean de la Croix (Poésie/Gallimard), Luis Cernuda (Seghers, Fata Morgana), María Zambrano (Corti), José Angel Valente (Corti, Poésie/Gallimard) et Antonio Gamoneda (Lettres Vives, Corti, Arfuyen), travaux récompensés par le prix Nelly Sachs (1992), le prix Rhône-Alpes du Livre (1994) et la Bourse de traduction du Prix Européen de Littérature pour Clarté sans repos, d’Antonio Gamoneda (2006).
Il est l’auteur d’une œuvre déjà ample, et récemment de : Le jour n’en finit pas (2001), La brûlure (2002), La dernière phrase (2004), Un morceau de lumière (2005), L’heure de cendre (2006). Il a reçu en 2006 les Prix de poésie Charles Vildrac de la Société des Gens de Lettres et Heredia de l’Académie Française. Une anthologie de son œuvre a paru en 2007 sous le titre Entre corps et pensée (L’idée bleue/Écrits des Forges).
Jacques Ancet est né en 1942 à Lyon où il vit jusqu’à l’âge de 25 ans. Après une licence d’espagnol, il passe un an comme « lecteur » à l’Université de Séville. Agrégé d’espagnol, il est professeur à Auxerre, puis Annecy, où il enseignera pendant 34 ans dans le secondaire puis en classes préparatoires.
Les premiers poèmes sont écrits conjointement aux premières traductions. En 1972, il publie un premier recueil, Le songe et la blessure (Plein Chant) et une monographie sur Luis Cernuda (Poètes d’Aujourd’hui-Seghers). En 1975 paraît sa traduction de La destruction ou l’amour, de Vicente Aleixandre, Prix Nobel 1977 (Fédérop).
Les années 70 et 80 sont celles des rencontres et de l’amitié : pour la traduction, José Angel Valente, pour l’écriture, Bernard Noël et, pour la pensée du poème, Henri Meschonnic. Ce sont aussi, dans la région Rhône-Alpes, celles des spectacles d’initiation à la poésie contemporaine par le texte et la chanson et, à Annecy, celles de l’animation d’un cycle de lectures-rencontres.
OUVRAGES PUBLIÉS AUX ÉDITIONS ARFUYEN