Le Temps de l’éclipse

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Traduit de l’arabe par Mohammed Oudaimah et Gérard Pfister  – BILINGUE

« Je perce la peau du monde malade / j’entre dans le germe des choses / je marie le silence au tumulte / je nais tout au fond de l’abîme. » Militant ardent et infatigable, contestataire et contesté, Kamal Kheir-Beik est aussi une des très grandes voix de la poésie arabe du XXe siècle. Il a lui-même beaucoup réfléchi à son évolution comme en témoigne son livre Le mouvement moderniste dans la poésie arabe contemporaine (Publications Orientalistes de France, Paris, 1978).

Il est l’auteur de plusieurs recueils importants comme Le volcan (Beyrouth, 1960), Manifestations tumultueuses pour la folie (Beyrouth, 1965), Adieu poésie (Beyrouth, 1982) et Le cahier de l’absence (Beyrouth, 1987).

Une thèse d’État sur son œuvre a été soutenue par Pierre Azar sous la direction de Mohammed Arkhoun à l’Université de Paris III-Sorbonne.

Les textes ici présentés sont extraits de Adieu poésie. Ils ont en quasi-totalité été écrits en France (Paris et Cannes) et à Genève entre 1961 et 1972.

Ils ont été choisis et traduits de l’arabe par Mohammed Oudaimah et Gérard Pfister et sont publiés en accord avec Madame Khouzama Kassouf Kheir-Beik.

Coll. Les Cahiers d'Arfuyen – ISBN 978-2-903-94148-2 – 7,62 €