
Giuseppe Conte est né à Imperia en 1945 d’une mère ligure et d’un père sicilien. Il suit ses études à Oneglia, puis s’inscrit à la faculté des lettres et de philosophie de Milan.
Il s’impose à l’attention de la critique avec deux livres de poésie : Le processus de la communication selon Sade (1975) et Le dernier avril blanc (1979). Son talent s’affirme dans le roman avec Printemps incendié (1980) et Équinoxe d’automne (1987) que suivront d’autres textes, de L’Empire et l’Enchantement (1995) à Sexe et apocalypse à Istanbul (2018).
Proche de l’avant-garde, Conte se tourne vers la redécouverte des mythes, du sacré et de la nature. En 1994, il est à l’origine de l’occupation de la basilique Santa Croce de Florence. Sur le parvis, il prononce un discours affirmant le primat éthique et spirituel et la poésie. Il reçoit des messages de soutien de Ferlinghetti, Luzi et Gao Xingjian.
En 1995-96 il contribue à l’émergence du mouvement « Mitomodernismo ». Au premier Festival de ce nom, à Alassio, il présente L’Iliade et le jazz, avec des textes d’Homère et de lui et des morceaux de Duke Ellington.
Il collabore à différents journaux comme La Stampa et Il Giornale ou revues comme Il Verri ou Nuova Corrente. Il a traduit des œuvres de Shelley, D. H. Lawrence, Blake et Whitman.
En 2006, son recueil Ferite e rifioriture (Blessures et refleurissements) remporte le prix Viareggio.
OUVRAGES PUBLIÉS AUX ÉDITIONS ARFUYEN