Clotilde Marghieri

(1897-1981)

Clotilde Marghieri est née à Naples en 1897. Elle suit ses études secondaires dans un pensionnat situé dans une des plus belles villas médicéennes de Florence puis revient vivre à Naples. Elle étudie le latin et le russe et lit tous les auteurs français qu’elle trouve : « Pendant mes 25 premières années, écrit-elle, je n’ai lu que des auteurs français. »

En 1920, elle se marie avec l’avocat Gino Marghieri. Dans le salon de son beau-père, sénateur du royaume, elle fréquente toute l’intelligentsia antifasciste.

Elle fait à Capri la connaissance de l’écrivaine féministe Sibilla Aleramo, dont le livre Una donna a eu en Italie un vaste retentissement. Le même été, elle rencontre également la grande et scandaleuse Eleonora Duse.

Bien que toujours mariée, elle décide, en 1933 de quitter Naples pour vivre dans la villa de son père au  flanc du Vésuve. Elle y reçoit nombre d’amis italiens et étrangers, venus souvent sur la recommandation de son ami lituano-américain le fameux historien de l’art Bernard Berenson.

Elle publie des récits et des nouvelles dans différents magazines et se fait critique littéraire pour Il Mattino de Naples, puis d’autres grands journaux.

Pour s’occuper de ses enfants, elle s’installe à Rome en 1939. Ce n’est qu’en 1960 qu’elle publie son premier livre, Vita in villa (L’Île du Vésuve), que suivent en 1963 Le educande (Les Collégiennes) et en 1970 Il segno sul braccio (Le signe sur le bras).

Elle reçoit en 1974 le prix Viareggio pour Amati enigmi (Énigmes aimées).

En 1981 paraît sa vaste correspondance croisée avec Berenson. Elle meurt à Rome la même année.

OUVRAGES PUBLIÉS AUX ÉDITIONS ARFUYEN :

L’Île du Vésuve